Les maladies et parasites des plantes carnivores

Comme tous les autres végétaux, les plantes carnivores ne sont pas à l’abri des prédateurs, loin s’en faut ! Qu’ils soient animaux ou champignons, ceux-ci attaquent parfois de façon insidieuse et donnent du fil à retordre aux cultivateurs, même chevronnés. Nous allons passer en revue les parasites (notamment insectes) et les maladies (notamment champignons) susceptibles d’attaquer nos plantes, et donner des solutions adaptées à chaque cas. Cet article ne prétend pas à l’exhaustivité quant aux divers parasites susceptibles d’attaquer les plantes carnivores, mais ceux que vous rencontrerez en culture s’y trouvent.

I. Les insectes et autres phytophages

1. Pucerons Bien connus de tous ceux qui côtoient les plantes, les pucerons sont de petits insectes de 1 à 4 mm qui piquent les végétaux pour leur sucer la sève. Ils attaquent souvent en nombre, nombre qui ne cesse d’augmenter si aucune mesure n’est prise pour endiguer leur reproduction. Ils forment alors de véritables colonies. Ils se fixent préférentiellement sur les parties jeunes, plus tendres et riches en sève. Les bourgeons, jeunes tiges et hampes florales sont donc des cibles privilégiées. En conséquence, c’est toute la croissance des parties atteintes qui est affectée, et il en résulte des déformations et des trous. La plante perd peu à peu son énergie.

Pucerons sur une hampe florale de Dionaea muscipula, causant sa torsion.
Pucerons sur une hampe florale de Dionaea muscipula, causant sa torsion.

Parmi les plantes carnivores, celles dont les tissus sont suffisamment tendres constituent des terrains favorables pour les pucerons : Byblis, DionaeaDrosera, Drosophyllum et Pinguicula sont les plus exposées. Les Sarracenia peuvent être parasités, mais dans une moindre mesure, étant donné que leurs tissus se solidifient rapidement. Les pucerons peuvent également piquer les hampes florales des Genlisea et Utricularia.

Pucerons sur Dionaea muscipula (les blancs sont morts).
Pucerons sur Dionaea muscipula (les blancs sont morts).

Les pucerons sévissent surtout au printemps, mais on peut en apercevoir toute l’année tant qu’il ne gèle pas. Placés au cœur des rosettes des plantes, il n’est pas toujours aisé de les déceler. Des malformations sur les nouvelles pousses sont le signe de leur présence. À ce stade, il faut les éliminer.

Dionaea ‘Akai Ryu’ affectée au cœur de sa rosette de feuilles lors de leur formation.
Dionaea ‘Akai Ryu’ affectée au cœur de sa rosette de feuilles lors de leur formation.

Lutte contre les pucerons sur Dionaea

  • Si leur nombre est limité, et que les jeunes pousses ne semblent pas affectées, optez pour un retrait manuel avec un coton-tige humide. Cette méthode est indiquée en cas de présence faible et récente, quand les pucerons n’ont pas eu le temps de pondre leurs œufs.
  • Si la plante semble affectée ou que l’attaque est de grande ampleur (sur plusieurs de vos spécimens), il faut utiliser un anti-pucerons biologique systémique (qui passe par les tissus végétaux pour empoisonner les parasites), que l’on trouve facilement dans le commerce. Évitez les produits de type « traitement total », trop agressifs, et respectez scrupuleusement les doses indiquées. Renouvelez le traitement au bout de quelques jours si nécessaire, après éclosion des œufs, car ceux-ci ne sont pas atteints par ces produits.
  • Si vous ne voulez pas avoir recours aux produits chimiques et que la taille de votre pot vous le permet, immergez intégralement la plante dans de l’eau pendant 24 heures. Cela n’aura aucune incidence sur sa santé et va la débarrasser des pucerons de façon radicale.
  • L’élevage de larves de coccinelles est une solution intéressante si vous pouvez la mettre en œuvre. Elles dévorent volontiers les pucerons.

2. Cochenilles Malgré leur nom commun, elles n’ont rien à voir avec les chenilles. À la manière des pucerons, ce sont des insectes piqueurs-suceurs, autrefois appelés « poux des plantes » en raison de leur caractère coriace. Les 7000 espèces de cochenilles sont toutes des parasites potentiels pour les plantes, ce qui en fait un des insectes les plus nuisibles. Deux grands types de cochenilles s’attaquent aux plantes carnivores : les cochenilles à carapace, et les cochenilles dites « farineuses », en raison de la substance cireuse qu’elles sécrètent. Les premières ont l’allure de petites coques jaunes, brunes ou grises, plus ou moins bombées, qui se collent aux feuilles des végétaux. Darlingtonia, californicaNepenthes et Sarracenia sont les plus touchés, et dans une moindre mesure, Brocchinia et Catopsis peuvent également être atteints. Les secondes sont les plus redoutables, car leurs attaques se situent souvent au cœur des plantes.

Difficiles à éliminer en totalité, elles sont particulièrement coriaces car protégées par leurs sécrétions filamenteuses. Les rhizomes des Sarracenia sont particulièrement enclins à se faire parasiter par les cochenilles farineuses. Les cochenilles attaquent au printemps et en été.

La présence de taches blanchâtres, cotonneuses, sur la base du feuillage, indique que la plante est infestée par des cochenilles farineuses. Les autres forment des « spots » faciles à déceler.

Cochenilles à carapace sur Sarracenia psittacina. Photo : Frédéric Berthe
Cochenilles à carapace sur Sarracenia psittacina. Photo : Frédéric Berthe
Cochenilles à carapace et fumagine (taches noires) sur Sarracenia x courtii
Cochenilles farineuses sur Drosera filiformis
Cochenilles farineuses sur Drosera filiformis

Lutte contre la cochenille sur Dionaea

  • S’il s’agit de cochenilles à carapace et qu’elles sont peu nombreuses, vous pouvez les éliminer en grattant les parties atteintes à l’aide d’un coton-tige imbibé d’alcool à 70°.
  • En cas d’attaques persistantes, pulvérisez une solution liquide composée d’eau et de savon noir.
  • En cas d’attaque de cochenilles farineuses, commencez par éloigner les plantes atteintes des plante saines, autant que possible.
  • Coupez systématiquement les parties atteintes. Jetez-les dans une poubelle ou brûlez-les.
  • Sur le reste de la plante, utilisez un anti-cochenilles systémique de préférence biologique, que vous prendrez soin d’utiliser en respectant scrupuleusement les doses indiquées. L’élimination totale et radicale des cochenilles, notamment farineuses, ne peut être effective qu’en mettant la plante racines nues, et en la trempant dans un seau d’eau mélangée avec le produit, pendant 24h. Exception : les Drosera, sur lesquels il est préférable d’effectuer traitement en pulvérisation sur le pied sans le déraciner, et de recommencer si besoin.

3. Acariens Présentation Les acariens sont de petits Arachnides suceurs parfois invisibles à l’œil nu. Ceux qui attaquent les espèces végétales sont communément appelés « araignées rouges ». Pour autant, ce ne sont pas des araignées à proprement parler, et de surcroît, ils sont souvent jaunes. Parmi ces « araignées rouges », l’acarien qui nous intéresse est le tétranyque tisserand. Ses attaques sont bien souvent discrètes, et sur les plantes carnivores, il cause moins de dommages que les pucerons. Ses attaques sont favorisée par un temps chaud et sec. 

Lutte contre les acariens sur Dionaea

  • Douchez abondamment la plante, de préférence le soir. Le tétranyque tisserand déteste l’humidité.
  • Si les attaques persistent, procurez-vous un acaricide spécial « araignées rouges ». Les produits à base de dicofol sont les plus efficaces car leur potentiel d’action va de l’œuf à l’adulte.

4. Aleurodes Présentation Les aleurodes sont de petites mouches blanches (2 à 3 mm)  qui trouvent leur compte chez les plantes à mucilage telles que les Drosera, Drosophyllum, Ibicella lutea et Proboscidea louisianica. Ce n’est pas sans risques pour les aleurodes elles-mêmes, toujours susceptibles de se faire capturer par les plantes qu’elles attaquent. Les feuilles attaquées deviennent grasses et susceptibles d’être recouvertes de fumagine (voir partie « les champignons et autres micro-organismes »). En climat tempéré, les aleurodes prospèrent principalement dans des lieux où le climat est contrôlé, typiquement les serres. Elles sont beaucoup moins fréquentes en culture à l’extérieur, et plus faciles à éliminer.

Aleurodes piégées sur des feuilles de Pinguicula
Aleurodes piégées sur des feuilles de Pinguicula

Lutte contre les aleurodes sur Dionaea

  • Pulvérisez une solution liquide composée d’eau et de savon de Marseille fortement dilué.
  • Le recours à des produits spécialisés n’est pas conseillé en raison de l’adaptation des aleurodes à ces produits, et de l’action phytotoxique qu’ils peuvent avoir sur les végétaux traités.
  • Cultivez des Pinguicula à proximité 😉 (voir ci-dessus)

5. Chenilles, limaces, escargots… Présentation Ce sont des phytophages connus de tous, qui n’épargnent pas nos plantes carnivores. Attaquant principalement au printemps et en été et de nuit, leur consommation peut faire disparaître une jeune pousse en un seul repas. Leur passage laisse des traces évidentes, comme des feuilles dévorées partiellement ou totalement, des traces de mucus pour les gastéropodes et des excréments. Les Sarracenia et Pinguicula sont très concernés. Attention, ces dernières peuvent disparaître totalement en une seule nuit ! Leur feuillage tendre et leur placement à ras du sol en font des mets de premier choix. Quant aux Sarracenia, les jeunes urnes en formation et les boutons floraux sont les plus prisés. Curieusement, les limaces et les escargots ne mangent jamais les dionées, mais se retrouvent parfois coincés dans leurs pièges. La chenille appelé « ver gris » est particulièrement dérangeante car elle attaque sous terre.

Lutte contre limaces, chenilles et escargots sur Dionaea

  • Traquez-les ! Retirez-les manuellement le soir venu ou en début de nuit
  • Surfacez votre pot avec du sable de quartzDur et coupant, il dissuadera les gastéropodes de s’aventurer sur le territoire de votre plante ! Un tel surfaçage permet également d’éviter les projection de tourbe quand il pleut et lors des arrosages, ainsi que de limiter la chauffe de la tourbe en cas de températures élevées.
  • Utilisez un anti-limaces contenant un répulsif pour les animaux de compagnie (Bitrex). Le produit se présente généralement sous forme de granulés, à répartir avec parcimonie autour du pot (et non pas sur le substrat lui-même). Au bout de quelques jours, retirez les granulés pourris ou endommagés qui n’auront pas été consommés.
  • Utilisez un insecticide anti-chenilles. Ceux-ci sont efficaces sur les sujets jeunes mais beaucoup moins sur les adultes. Pour lutter contre les chenilles souterraines, arrosez fréquemment.

II. Les champignons et autre micro-organismes

1. Fumagine Elle est causée par un champignon qui donne l’impression que les feuilles sont couvertes d’une poudre grisâtre ou noirâtre. Plutôt bénigne en elle-même, elle est néanmoins souvent le signe d’une fragilité causée par une attaque plus grave (présence de pucerons ou cochenilles par exemple). Le champignon responsable de la fumagine a en effet tendance à se développer sur leurs excréments. Si elle est présente de façon périodique et sur de petites surfaces, la gêne n’est que d’ordre esthétique. En revanche, si elle a tendance à se répandre, cela peut entraver la photosynthèse et donc la croissance de la plante, voire l’asphyxier. La famille des Sarraceniaceae est de loin la plus sujette à la fumagine, et ce en toutes saisons, mais son développement est favorisé lors des périodes sombres et humides.

Fumagine sur des urnes de Sarracenia purpurea de la saison précédente. Le dessèchement des urnes fait partie du cycle de la plante et n’est pas causé par le champignon.
Fumagine sur des urnes de Sarracenia purpurea de la saison précédente. Le dessèchement des urnes fait partie du cycle de la plante et n’est pas causé par le champignon.
Fumagine sur des urnes de Sarracenia purpurea de la saison précédente.

Lutte contre la fumagine sur Dionaea

  • En cas d’attaque de faible envergure, nettoyez la partie atteinte avec un coton imbibé d’alcool à brûler fortement dilué dans de l’eau.
  • En cas d’attaque importante, coupez et détruisez toutes les feuilles atteintes.
  • Identifiez l’éventuel parasite responsable et traitez en conséquence.
  • Pour éviter le retour de la fumagine, évitez d’arroser le feuillage ou de créer trop d’humidité autour de la plante.
  • En prévention, le purin d’ortie est efficace.

2. Botrytis  L’espèce Botrytis cinerea est celle qui nous intéresse. C’est un champignon redoutable susceptible d’attaquer toutes les parties d’une plante, à tous les stades de croissance et qu’elles soient vivantes ou mortes. Il engendre une nécrose fulgurante, profonde, avec en surface une couche de spores grise plus ou moins épaisse (d’où son nom de « pourriture grise »), ne laissant aucun doute sur la nature de la maladie. Comme beaucoup d’autres champignons, son développement est favorisé par une humidité élevée, un manque d’aération et une lumière faible. Dans nos cultures de plantes carnivores, il affecte donc souvent les plantes cultivées en terrarium ou en serre, mais peut aussi se rencontrer à l’extérieur quand le temps est durablement humide. Cephalotus follicularis y est particulièrement sensible, ainsi que les Drosera, et les plantes de la famille des Sarraceniaceae. Les rhizomes de ces derniers en sont souvent victimes car situés en zone très humide.

Lutte contre Botrytis sur Dionaea

  • En prévention, aérez régulièrement vos cultures et veillez à leur apporter suffisamment de lumière. Si une plante est atteinte, éloignez-la des autres au plus vite.
  • Une méthode sans produits consiste à mettre la plante entièrement à nu, couper et jeter ou brûler les parties mortes, la nettoyer soigneusement à l’eau (enlever toute trace de tourbe) et la replanter dans un nouveau pot avec un substrat neuf. Cette méthode n’est efficace qu’au début de l’infection.
  • Sinon, utilisez un fongicide, sans surdoser. Alternez les produits, de façon à ce que le champignon ne puisse pas s’accommoder à une molécule en particulier. Cherchez un produit contenant de l’imidaclopride, de l’aliette ou du bénomyl. Supprimez toujours les parties mortes. Faire tremper la plante dans le produit dilué à l’eau peut lui être salutaire.
  • Il semblerait que le cuivre soit toxique pour B. cinerea. Essayez alors de placer un élément en cuivre à proximité.

3. Oïdium  Oïdium est le nom générique donné à une maladie causée par plusieurs champignons dont l’action donne un résultat similaire, à savoir une moisissure blanchâtre semblable à de la farine, qui recouvre le feuillage des plantes (notamment les parties jeunes). Cette moisissure particulièrement « contagieuse ». Elle prolifère préférentiellement par temps chaud et humide, et son développement est favorisé par des écarts de température entre le jour et la nuit. C’est donc au printemps et à la fin de l’été qu’on constate le plus d’attaques. À noter que l’oïdium est plus fréquent dans le sud de la France, dans une zone allant de l’Aquitaine au sud des Alpes en passant par les zones côtières de la Méditerranée, très exposées, à l’exception des Alpes-Maritimes. Les SarraceniaNepenthes et surtout Cephalotus follicularis sont les hôtes les plus communes.

Lutte contre l’Oïdium sur Dionaea

  • Si vous vous trouvez dans une région à risque, évitez d’arroser le feuillage lorsqu’il fait chaud, et dégagez rapidement la plante de ses feuilles mortes pour que l’humidité ne s’y concentre pas.
  • Si une plante est atteinte, éloignez-la des autres au plus vite.
  • Coupez et débarrassez-vous des parties mortes, puis utilisez un fongicide systémique contenant du propiconazole ou du myclobutanil aux doses indiquées. Les produits indiqués contre la « maladie des rosiers » conviennent.

4. Pythium Le pythium est un micro-organisme semblable à un champignon. Il est responsable de ce qui est appelé « fonte des semis », c’est-à-dire la nécrose des très jeunes plants à peine germés ou en cours de germination, et pire, le pourrissement des racines des plantes. Le caractère foudroyant des attaques de pythium complique sensiblement les soins, d’autant plus que ce sont les parties souterraines qui sont touchées. Les effets se voient bien souvent quand il est trop tard pour sauver l’intégralité de la plante : les feuilles, privées d’eau, se ramollissent et se dessèchent depuis leur partie supérieure. Si rien n’est fait, une plante adulte peut sécher en quelques jours. L’apparition de ce micro-organisme est causée par un excès d’humidité. Il est parfois déjà présent dans l’eau d’arrosage. Toutes les plantes carnivores peuvent être attaquées, mais les Sarraceniaceae sont les plus susceptibles de l’être.

Conséquences de l’attaque d’un Pythium sur un Sarracenia. Photo : Pascale Munier

Lutte contre le pythium sur Dionaea

  • En prévention, aérez régulièrement et vérifiez que l’eau d’arrosage utilisée est saine et n’a pas stagné trop longtemps.
  • Traitez le plus rapidement possible avec un anti-pythium du commerce (demandez conseil) en respectant les indications.
  • Si les feuilles sont déjà sévèrement atteintes, dépotez la plante, coupez les racines atteintes (reconnaissables à leur couleur orangée), pulvérisez de l’anti-pythium et rempotez dans un substrat neuf.

5. Phytophthora Le genre Phytophthora comprend de nombreuses espèces de micro-organismes notamment responsables du fameux mildiou, une maladie destructrice. Les feuilles se couvrent de taches orange à marron et finissent par sécher. Une plante atteinte, même très robuste, n’a que peu de chances d’y survivre. Heureusement, ses attaques ne sont pas très fréquentes chez les carnivores. Son apparition peut être favorisée par un arrosage abondant du feuillage aux heures chaudes.

Lutte contre phytophthora sur Dionaea

La seule action véritablement efficace est préventive (avant l’apparition de la maladie) mais il est difficile de prévoir les attaques. Le cas échéant, dès les premières manifestations de sa présence, isolez la plante infectée, coupez et détruisez les parties atteintes, puis traitez à l’aliette, produit que l’on trouve dans le commerce. N’augmentez pas la dose car cela pourrait être fatal pour la plante.

Pour conclure… 

Les plantes carnivores peuvent donc subir les assauts de multiples parasites. Néanmoins, quand une plante ne semble pas se développer harmonieusement ou n’a pas un bel aspect, il faut avant tout s’interroger sur ses propres conditions de culture. Sinon, cela peut mener à des interventions inappropriées (traitement chimique, dépotage…) qu’il faut bien entendu éviter pour avoir une chance de garder sa plante en vie. En outre, tous les organismes qui se développent et vivent aux côtés des plantes ne sont pas forcément pathogènes, loin de là. Ainsi, rien ne sert de vouloir désintégrer la moindre « bestiole » qui se promène sur elles !  Quoi qu’il en soit, prendre le temps de mener une bonne réflexion évite les mauvaises surprises et les regrets !