Le blog des pépinières Karnivores, pour tout savoir sur les plantes carnivores, tillandsia, orchidées, les plantes sensitives…
Dans : entreprise
2 Juil 2016Nous recherchons un(e) ouvrier(-ère) agricole, avec de l’expérience dans la production et la gestion des cultures, prêt(e) à assumer la responsabilité de co-gérant(e) à moyen terme. Le travail consiste à la préparation quotidienne des commandes, ainsi qu’à la production et l’entretien des plantes (arrosage, rempotage…) et des serres.
Un diplôme en horticulture est requis. Un esprit d’initiative, une envie de s’investir dans un projet ainsi qu’une aisance à l’utilisation d’un ordinateur (bureautique, navigation web) sont indispensables.
A l’issue d’un CDD concluant de 12 mois, le/la candidat(e) sélectionné(e) se verra proposer une prise de parts dans l’entreprise EARL KARNIVORES ainsi que le statut de co-gérant(e).
Lieu : Colmar (Haut-Rhin, 68).
Lettres de motivation et CV sont à envoyer à
EARL KARNIVORES
1 Mittlerer erlen weg
68000 Colmar
Dans : Boutique Karnivores
22 Fév 2016Créez votre surface végétalisée… Pour quelques heures seulement, les troncs et plaques en Xaxim (50, 25 et 20 cm) sont à -50% sur Karnivores.com !
Dans : plante carnivore
13 Fév 2016À gauche, une urne en phase de sénescence ; à droite, une urne complètement inactive, qu’il est possible de couper. Notez comme le piège flétri a parfaitement gardé sa forme.
On a tendance à vouloir retirer les feuilles desséchées des végétaux que l’on cultive, et les plantes carnivores n’échappent pas à ce souci d’esthétisme. C’est une action qui peut paraître anodine, mais qui n’est pas sans conséquences si elle n’est pas faite au bon moment, notamment chez les Nepenthes.
Pour comprendre pourquoi, revenons sur le déroulement de la vie d’une urne. Celle-ci comprend plusieurs phases, qui selon les espèces peuvent chacune durer plusieurs semaines.
Lorsqu’une urne commence à sécher (début de la phase 3), on peut penser qu’elle n’a plus aucune utilité, et être tenté de la couper pour garder la plante jolie et homogène. Ce serait une erreur…
En phase 2, vous avez sans doute noté qu’il est question d’attraction, de capture et de dégradation des proies. Quid de la quatrième et ultime étape de la carnivorie : l’absorption des nutriments issus de cette dégradation ? En fait, elle se produit pendant la phase 3. Par conséquent, en coupant une urne en cours de dessèchement, on empêche la plante de se nourrir de ce qu’elle a capturé et dégradé à l’intérieur de celle-ci. C’est comme si notre digestion s’arrêtait au travail de l’estomac.
En outre, on constate parfois que le dessèchement (qui s’effectue de façon normale, rappelons-le, de haut en bas) s’interrompt, laissant l’urne dans un état mi-flétri, mi-vivant pendant plusieurs semaines. Comme toujours avec la nature, ce n’est pas un hasard : en faisant cela, le Nepenthes empêche le piège d’attirer et donc de capturer d’autres proies, afin qu’il se consacre entièrement à l’absorption des nutriments. Pendant ce temps, d’autres pièges sont en phase 2 ou en phase 1.
Il est donc important de laisser une urne sécher intégralement avant de la couper, de préférence près de la jonction avec le limbe, en laissant ce dernier entier jusqu’à qu’il sèche à son tour.
Dans : plante carnivore
26 Jan 2016La dionée continue de livrer ses secrets. On savait que le déclenchement de la fermeture d’un piège était conditionné par la perception de deux stimulations sur un cil sensitif (ou une stimulation sur deux cils différents), afin d’éviter une dépense d’énergie inutile pour une feuille ou une goutte d’eau qui serait tombée là, ou pour un insecte qui aurait déjà décampé. Mais une étude récente montre que le rôle des cils sensitifs ne s’arrête pas là.
En envoyant des décharges électriques simulant des stimulations sur lesdits cils, des scientifiques ont découvert que la dionée s’en servait pour déterminer si elle doit se nourrir ou non du contenu d’un piège. Il en résulte la chronologie suivante :
En fait, plus la proie se débat, plus la plante l’enserre et produit un arsenal enzymatique important. Selon le site Discovery, Rainer Hedrich, un des scientifiques qui a participé à cette étude, décrit ce processus comme étant « une spirale mortelle de capture et de désintégration ».
En procédant ainsi, la dionée s’assure que ce qui se trouve dans le piège mérite qu’elle dépense beaucoup d’énergie dans la production d’enzymes et dans l’assimilation des nutriments.
Un insecte trop petit par rapport au piège évite les cils ou ne les stimule pas suffisamment, ou s’échappe purement et simplement avant l’étape 3, ce qui a pour effet d’annuler l’ensemble du processus et d’initier une lente réouverture du piège.
En tout cas, il est sans doute un peu déraisonnable d’affirmer que la dionée « sait compter jusqu’à cinq », comme on peut le lire ici ou là suite à la parution de cette étude. Le processus de vérification qu’elle effectue fait plutôt appel à une capacité à « mémoriser » ce qui vient de se passer : chaque stimulation induit une réaction distincte qui ne se produit qu’une fois, et qui fait suite de manière logique à la précédente.
Rappelons aussi que s’il s’écoule trop de temps (une dizaine de seconde) après une première stimulation, la plante ne ferme pas son piège, et il d’autres stimulations rapprochées sont alors nécessaires pour l’activer.
Dans : Broméliacées|terrarium
21 Jan 2016Tillandsia chalcatzingensis et pétroglyphes représentant supposément la plante. Document © Magnolia Press, photos © R. Cerros et A. Espejo
Une nouvelle espèce de Tillandsia a été découverte, décrite et nommée par une équipe de botanistes mexicains : T. chalcatzingensis. Le compte-rendu scientifique a été publié début janvier.
La plante est endémique à l’état de Morelos, au Mexique. Plus précisément, elle n’a pour l’instant été trouvée que sur une seule montagne appelée Cerro Gordo, située sur le territoire de la localité de Chalcatzingo, d’où elle tire son nom d’espèce. Très difficile à atteindre, elle se développe sur des falaises rocheuses dont l’accès nécessite une ascension en rappel.
Parmi ses caractéristiques marquantes, on notera que :
En outre, Chalcatzingo abrite un site archéologique connu pour ses monuments et dessins symboliques gravés sur la pierre datant de plusieurs siècles avant J.-C, attribués au peuple olmèque. Fait amusant, les scientifiques ont découvert des pétroglyphes qui semblent représenter Tillandsia chalcatzingensis. On peut supposer que la plante ait été une source de fascination par sa taille, la couleur de ses hampes florales et sa faculté à pousser dans des milieux rocheux à priori très hostiles – qui ont malgré tout été visités par l’Homme il y a bien longtemps.
On recense à ce jour environ 730 espèces de Tillandsia, toutes réparties entre la Floride et l’Argentine, en passant par les Antilles et le Mexique. Du fait de leur propension à croître dans des milieux parfois très escarpés et donc difficiles d’accès, on imagine sans mal qu’il nous reste de nombreuses espèces à découvrir.
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